Chemins d'écoles.

De par le monde, certains enfants font de longs chemins et de drôles de rencontres. Ils semblent pourtant bien déterminés à franchir les obstacles naturels, dépasser les traces des horreurs de la guerre, suivre dans la chaleur les rails d'un chemin de fer, enjambent déterminés les fossés des bidonvilles.

Je me souviens de mon chemin d'école, au milieu des près sur mon vélo rouge et de ma peur d'un taureau qui semblait toujours m'observer. Ces deux-là semblent si pleins d'énergie, qui les retiendrait d'aller à l'école.

Automatique, obligatoire? Aller à l'école: tant de désir dans ces photos, tant de pas qui se trainent pour d'autres, et aussi ces demi tours, ces abandons quand l'école fait si mal.

L'Unesco propose cette exposition "chemins d'école"...

Si de par le monde, le désir de savoir pouvait conduire ces pas d'enfants, les aidant à franchir tous ces obstacles, y compris ceux moins visibles de la peur d'apprendre, du mal être à l'école.

Dans notre société, faire ce chemin d'école est douloureux du non-sens, pourquoi faire ?

Comment susciter au-delà de l'obligation une vraie aventure?

Comment transformer ces pas automatiques en sauts espiègles vers la découverte de toutes ces terres de pensées?